L’audit énergétique réglementaire

Sommaire

S’engager sur la route de la performance énergétique

« A quoi sert l’énergie que je paie ? »

« Quels sont mes plus gros consommateurs d’énergie ? »

« Comment puis-je économiser de l’énergie ? Avec quel temps de retour ? »

Savez-vous répondre précisément à ces questions ?

Si ce n’est pas le cas, alors l’audit énergétique est nécessaire.

De quoi s’agit-il ?

L’audit énergétique constitue la démarche initiale essentielle pour garantir une bonne définition des actions de maîtrise de l’énergie. L’étude approfondie des différents postes consommateurs d’énergie permet de mettre en évidence des gisements d’économies d’énergie et de déterminer les actions et les investissements envisageables pour les exploiter, au meilleur coût pour l’entreprise.

20% d’économies d’énergie

Une étude récente de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) sur les perspectives d’évolution de la demande d’énergie met en évidence des gains possibles d’efficacité énergétique de près de 20 % en moyenne dans l’industrie à l’horizon 2030.

Les seules mesures organisationnelles représenteraient entre 10 et 25 % des gains en question selon les secteurs concernés.

Face à l’inéluctable renchérissement des coûts des énergies pour les années à venir, la maîtrise de l’énergie représente ainsi pour les entreprises un « gisement de compétitivité » qu’il est aujourd’hui essentiel d’exploiter.

Comment on fait ?

  • Etape 1 – Analyse préalable ou pré-diagnostic énergie

Cette étape essentielle a pour objectif d’avoir une vision globale de la situation de l’entreprise, ce qui permet de mettre en évidence les actions « sans regret » à coûts faibles, voire nuls et de l’orienter vers des audits plus ciblés concernant les actions les plus rentables.

  • Etape 2 – Analyse détaillée des gisements d’économies d’énergie

Sur la base des résultats de l’étape 1, l’industriel décide d’orienter l’audit sur tout ou partie des gisements d’économies identifiés par le prestataire. Ce dernier approfondit les axes de travail préférentiels retenus en établissant les besoins en énergie (en quantité et qualité, suivant les cycles de production et dans le temps) des différents processus industriels, et les moyens énergétiques associés, ainsi que la fourniture en utilités

  • Etape 3 – Actions et solutions

En accord avec l’entreprise et en fonction des résultats de la phase précédente, l’expert détermine les actions à mener sur les procédés et les utilités (chauffage, éclairage, etc.). Les coûts liés aux solutions d’amélioration sont évalués (études, investissement, bonnes pratiques, etc.) ainsi que l’impact sur le bilan d’exploitation du site. Ceci permet d’établir les temps de retour brut. Les actions peuvent inclure une optimisation des achats d’énergie. L’audit est évidemment à adapter à la taille des entreprises et à leurs priorités, aux actions déjà réalisées, à la nature des procédés industriels concernés, au poids relatif de l’énergie dans le compte d’exploitation.

C’est vraiment intéressant ?

Une évaluation, faite sur plus de 10 000 audits énergétiques aidés par l’ADEME dans l’industrie, sur la période 2000-2009, a mis en évidence que 50 % des investissements réalisés ont un temps de retour inférieur à 1 an.

C’est obligatoire ?

Les entreprises de plus de 250 salariés ou ayant un chiffre d’affaires supérieur à 50 millions d’euros et un bilan excédant 43 millions d’euros devaient réaliser, avant le 5 décembre 2015, un audit énergétique de leurs installations.

Cet audit doit être renouvelé tous les 4 ans.

Cette obligation découle de plusieurs textes :

Pour aller plus loin

Si vous souhaitez en savoir davantage sur l’audit énergétique, n’hésitez pas à nous contacter via notre page de contact.

Paul Hirsch

Paul Hirsch

Fondateur d'ELAF énergies

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